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N'as-tu jamais franchis les portes de la troisième salle de musique ? Qu'attends-tu pour le faire et nous rejoindre ?
 
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 Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]

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Tamaki Suo
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MessageSujet: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeMar 18 Mai - 1:42

    Le Sire était allongé dans un des canapés de sa résidence. Demain serait une belle journée –Comment le savait-il ? Il l’avait bien sur appris à la façon des prolétaires, il avait regardé les prévisions météo dans le journal !- Et il ne savait pas encore comment la passer. Un petit voyage pour lui passer la journée ne l’intéressait pas, étrangement, il avait envie de passer sa journée comme un prolétaire l’aurais fait. Depuis qu’il avait bu le café instantané, qu’il avait beaucoup aimé, il voulait gouter aux autres joies d’être pauvre. D’une main, il attrapa le magasine de prolétaire préalablement « emprunté à Haruhi sans son accord » et commença à feuilleter les pages afin d’en apprendre plus sur leurs loisirs. Un parc d’attraction ? Non, il y aurait trop de monde, et ça serait sans doute trop bruyant, il voulait une journée calme. Après tout, le but de ce genre de journées étaient de ce détendre, pas vrai ? Il tourna donc tranquillement la page, la plage ? Non, lorsqu’il fait beau, les prolétaires sont beaucoup trop nombreux à vouloir profiter de ce coin de détente gratuit, il tourna donc encore une fois la page en soupirant. Ce fut à la page suivante, en apercevant ce volatile des grand froids, ce prolétaire en smoking, ce prolétaire mannequin –mais prolétaire quand même-, plus connus sous le nom de pingouin, que l’illumination le frappa. Un zoo ! Pourquoi ne pas aller rendre visite à tous ces animaux que Haruhi ne connait pas forcément ? Il pourrait même l’inviter ! D’autant que les zoos sont, selon le magasine de prolétaire, ne sont jamais bombés de monde.

    Le problème serait à présent le suivant : sachant que c’est un prolétaire qui déteste les riches et en particulier Tamaki et les sorties, comment réussir à trainer Haruhi au zoo ? L’appâter avec de L’otoro ? Il voyait déjà la scène, de l’otoro poser sur une assiette, par terre, au milieu des bois, et lorsque Haruhi arriverait, il lâcherait sur elle une cage et la trainerait ensuite de force au zoo ! Non, elle serait fâchée. Demander aux jumeaux de l’enlever et de la séquestrer chez eux à lui faire essayer les nouvelles collections de leur mère jusqu’à l’heure d’aller au zoo ? Non, elle serait fâchée, et les jumeaux pourraient en profiter. Que lui restait-il en solution ? Demander à l’empereur du mal ? Hors de question, il n’hésiterait pas à lui augmenté sa dette, et de ce fait, elle serait fâchée. Honey et Mori ? Non, Honey serait capable d’oublier l’idée de zoo et d’emmener Haruhi manger des gâteaux dans il ne sait quelle pâtisserie, ensuite adieu l’idée de passer l’après midi avec elle, bien que dans ce cas, elle ne finirait pas fâché. Et s’il se contentait de glisser un billet d’entrée chez elle et de voir il elle viendrait ? Il n’y avait en définitive aucunes chance qu’elle vienne s’il faisait ça, mais déjà plus que s’il l’invitait directement, bien que cette solution était elle-même plus réalisable que les précédentes. Il reposa le magasine sur la petite table en verre à coté de son canapé et resta un moment à contemplé le plafond. Cette sortie lui ferait plaisir, pas vrai ? Se reprenant, il se leva d’un bond. Bien sur que ça lui ferait plaisir ! Cela ne ferait aucun doute ! Les prolétaires sont toujours ravis d’être invités à sortir ! En plus elle ne se sentirait pas gênée, était donné que c’était dans son milieu naturel ! Trouvant son idée de plus en plus géniale, Tamaki se précipita dans sa chambre pour attraper une veste et se précipita à l’extérieur, montant dans sa limousine, il ordonna à son chauffeur de la conduire au zoo de prolétaire le plus proche : Il ne fallait pas qu’il le conduise dans un grand zoo de riches, Haruhi n’aurait jamais accepté d’y mettre les pieds.

    Le trajet fut vraiment court, ce qui rassura Tamaki, même si la demoiselle n’avait pas de moyens de transport disponible, elle ne mettrait pas trop de temps à pied. A dire vrai le prince n’avait pas songé à cette éventualité avant de voir que le trajet était si court, tout ses plans seraient tombés à l’eau si le zoo aurait été loin de chez l’invitée. Durant ce très court trajet, il tenta d’imaginer les réactions d’Haruhi devant tel ou tel animal. Trouvait-elle les lions adorables ou effrayants ? Et que pensait-elle des pingouins ? Etant, comme elle, des prolétaires, elle devrait bien les aimer non ? Evidemment, ce n’était pas une remarque à faire face à elle, elle le prendrait bien trop mal ! Il n’eut pas le temps de réfléchir d’avantage à la question que la voiture s’arrêtait. Le blond indiqua à son chauffeur de l’attendre, il serait de retour dans peu de temps. Sortant de la voiture en trombe, il se précipita vers le guichet et acheta deux billets avant de revenir à la voiture tout aussi vite qu’il ne l’avait quittée. A présent il donna à son chauffeur l’adresse d’Haruhi, le priant de bien vouloir se garer une ruelle avant l’adresse donnée. C’était un fait, si Haruhi voyais la voiture du jeune homme, elle viendrait à sa rencontre, et cela ne serait plus une surprise. Durant le trajet il s’empara d’une feuille et d’un style et écrit un petit mot, indiquant l’adresse du zoo et l’heure du rendez vous, rien de plus, elle pourrait se douter de quelque chose. Mettant la lettre qui était plus un mot qu’une lettre dans une enveloppe avec pour seule compagnie le billet, il n’eut pas même le temps d’attendre que la voiture s’arrêtait. Remerciant son chauffeur, il précisa que de nouveau il n’en avait pas pour bien longtemps, et que la prochaine destination serait la résidence, après quoi il sortit. Faisant bien attention de ne pas être vu, il se glissa dans la ruelle de la jeune fille pour monter devant la porte de l’appartement, mis l’enveloppe dans la boite aux lettres de la prolétaire et repartit tout aussi discrètement (c'est-à-dire pas du tout discret) afin de rentrer chez lui.

    Il n’avait pas fermé l’œil de la nuit, n’avait rien mangé, ni la veille au soir, ni le jour même au matin. Le prince stressait, il se demandais si la jeune fille allait venir, ce qu’elle avait penser en ouvrant l’enveloppe, si elle avait des doutes, à qui elle pensait…En clair, il se posait tout un cas de questions qui ne valait pas même la peine de se poser. Tout ce qui était important, c’était de voir si elle allait venir ou non. La prévision des prolétaires du journal s’était avérée être exacte et le soleil au dehors resplendissait. Mais si malgré cela elle ne voulait pas sortir de chez elle aujourd’hui, ne sachant même pas qui elle devait voir ? Tamaki commençait à en avoir marre de stresser autant pour ça. Si elle ne venait pas, cela ne changerais pas grand-chose, il trouverait juste autre chose à faire de sa journée, voila tout ! Mais bien qu’il n’ait de cesse de se répéter ces paroles…il n’en demeurait pas moins dans le même état. C’était ce qui l’avait poussé à se rendre au zoo à pied, afin de se calmer un petit peu. Il est vrai que cela l’avait un peu calmé…jusqu’à ce qu’il arrive au lieu de rendez-vous. Il s’adossa à un mur, essayant de ne laisser paraitre que de la tranquillité, alors qu’au fond, il était tout sauf tranquille. Plus qu’à attendre la demoiselle, juste attendre, wait and see...
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeMar 18 Mai - 6:44

Haruhi s’affairait dans le salon/salle à manger. Evidemment puisqu’elle n’est pas aussi aisée que ses camarades de lycée, une pièce permettait d’assurer deux fonctions. De plus celle-ci ne semblait pas même mesurer autant que la chambre des jumeaux ou d’Otoori-sempai, ou bien de Tamaki-sempai ainsi que celle de tous les autres. L’appartement était simple, sans grande sophistication. Cependant cela convenait parfaitement à cette jeune fille de Seconde, qui étudiait dans un lycée pour nantis. Elle n’y pensait d’ailleurs, aucunement. Aujourd’hui est une journée ensoleillée, pendant laquelle Haruhi continuait de s’occuper de l’intérieur de l’appartement, qu’elle partageait avec son père peu ordinaire pour les autres. Que pouvait-elle bien faire pour rester enfermée par un temps si beau ? Toutes les filles de son âge seraient dehors, à faire les magasins dont les vêtements sont en réduction, ou simplement à se promener en riant. Eh bien, Haruhi n’est pas comme ces personnes-ci. Elle restait chez elle pour entretenir l’habitat. Elle avait maintenant fini la lessive et s’interrogeait sur ce qu’il lui restait à remplir comme tâche. Elle compta alors toutes celles qu’elle avait accomplies : nettoyage du sol, vaisselle, changer les draps, lessive… Elle s’habilla en vitesse d’un bermuda crème et d’un tee-shirt large et bleu. Elle ouvrit les placards situés dans la cuisine et vit qu’il manquait les ingrédients pour préparer le repas du soir. Elle prit le porte-monnaie et s’en alla à la superette. Descendant les escaliers deux par deux pour acheter de quoi cuisiner un petit plat. A l’allée, elle crût avoir aperçue une grosse voiture, qui ne cadrait pas avec ce lieu. C’était une limousine. Elle stoppa net et secoua sa tête. Impossible que ce genre de voiture viendrait ici ! Elle revint alors après vingt minutes d’absence. Son père était rentré et l’avait accueilli les bras ouverts, se jetant autour du cou de sa précieuse fille unique et lui dit sur un ton faussement reprochant :
« Où étais-tu partie ? Je m’inquiétais !!!! »
Haruhi l’avait alors repoussé pour déposer ses achats et s’atteler ainsi immédiatement à la confection du repas.

Le dîner servit, son père gesticulait. Haruhi ne commenta pas. Il finit par lui avouer que demain il ne pourrait pas passer sa journée avec elle comme il l’avait promis. Harhui le regarda et répondit en deux mots seulement : « Travailles-bien »
Son papa, au caractère enfantin se relança à son cou en pleurant (un peu exagéré) combien qu’il était désolé et qu’il essaierait de se rattraper. Sa fille ne bougeait pas. Qu’il vienne avec elle ou pas n’était pas le véritable problème… elle n’avait souhaité qu’une seule chose pour demain. C’était qu’il puisse se reposer pendant son jour de repos. Mais cela n’est donc plus possible. Elle fit rejoindre son père dans son futon, comme une mère couchant son enfant. Elle retourna débarrasser la table et fit la vaisselle. Un instant plus tard, elle prit sa douche, enfila son pyjama blanc et se faufila sous sa couette. Elle ferma ses yeux mais les rouvrit aussitôt, ne parvenant pas à s’endormir. Songeant que son père allait travailler pendant son jour de congé habituel. Elle soupira et se tourna sur la droite. Une pensée, qui ne la traversait jamais, pris place dans sa tête. Que prévoyaient les riches la fin de semaine ? Que prévoyait Tamaki-sempai ? Haruhi serait-elle entrain de s’inquiéter pour son Sempai ? S’il l’apprenait il serait sans aucun doute heureux. Mais la pensée immédiate qui suivit fût la suivante :
*Ils sont toujours entrain de s’amuser, je me demande comment ils font pour ne pas en avoir assez !* (Finalement Tamaki heureusement que tu es resté chez toi)

Le lendemain, ce fût une belle matinée. Son père était déjà parti. Elle mangea pour un petit déjeuner, un unique bol de riz. Elle s’habilla de la même manière que la veille et alla vérifier le courrier. Un journal. Elle le prit et quelque chose en tomba. Une enveloppe. Elle la ramassa et n’y découvrit le nom d’aucun expéditeur. Curiosité affinée, ses mains déplièrent le mot qu’il lui était adressé. Seule une adresse et une heure était inscrite. Un plaisantin ? Non. Haruhi était entrain de faire fonctionner ses méninges pour déceler qui était l’envoyeur de cette lettre abrégée. Elle avait beau l’étudier sous toutes les coutures, elle ne parvenait pas à deviner. Passée sa porte, elle posa brutalement le journal et la lettre sur la table, entreposée au centre de la pièce. Elle saisit le linge propre et étendu. La corvée terminée, elle commença à s’ennuyer. Aucun magasin ne baissait ses prix. Elle souffla. A cet instant, son regard se reporta sur la lettre anonyme. Elle était absorbée dans sa réflexion. Répondre ou non ? Une quinzaine de minutes ont bien pu passer. Elle se leva brusquement, partit dans la salle de bain et enfila une simple robe rose pâle et s’en alla en direction du lieu précisé, qui n’était pas très éloigné de son chez-soi. Arrivée enfin devant… le zoo ! Elle ne pût s’empêcher de faire une grimace voulant insinuer : Pourquoi cet endroit au fait ? Elle avait maintenant près de trente minutes de retard. Puis tout à coup, elle se questionna : qui pouvait bien désirer la rencontrer ? Son regard tourna trois fois : gauche droite, droite gauche, gauche devant. Et là elle aperçut un garçon blond, ressemblant traits pour traits à…. Tamaki-sempai ? Elle porta sa main à sa bouche, réalisant qu’elle l’avait crié, un peu trop fort (juste un peu).
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeMer 19 Mai - 3:19

    Une minute, puis deux, puis trois, puis dix, puis quinze. La notion d’heure et le temps qui passe n’étaient pas les même chez les prolétaires ou quoi ?! Bien sur, elle pouvait être en retard, ou bien ne pas vouloir/pouvoir venir du tout, mais dans l’esprit de notre prince, il était tellement plus logique de penser que la façon dont le temps s’écoulait était différent chez elle ! Cela lui donnait une raison de rester là, à l’attendre, une raison de se dire qu’elle n’avait pas tout mis à la poubelle sous un excès de colère en devinant que cela venait de lui, une raison de se dire qu’elle viendrait et qu’il pourrait passer une bonne journée avec elle. Soupirant il leva son regard sur les quelques nuages qui se perdaient par ci par là. Qu’avait-il fait pour l’énervée ces temps ci ? Il avait été relativement calme, il lui avait juste pris ce magasine pour organiser une sortie avec elle, était-ce pour ça qu’elle lui en voulait ? Ou alors lui en voulait-elle parce qu’il avait oublié de mettre un sucre dans son thé le mois passé ? C’était sans doute ça, mon dieu ce n’était pas possible d’être aussi distrait ! Avait-il perdu sa fille à présent ?! Il se jura qu’à présent, plus jamais il n’oublierait ce sucre ! Tout comme il n’oubliait jamais de donner son susucre tout les soirs à sa chienne ! Mais bon, pour cela encore fallait-il qu’elle lui pardonne…et ce nuage, au loin, qui avait la forme d’un sucre n’arrangeait en rien son cas ! Et celui là ! Pourquoi il ressemblait tant à Haruhi ?! Et le dernier là bas, pourquoi il ressemblait à un poulet hein ?! Certes, un très beau poulet, mais un poulet tout de même ! On n’a pas idée de ressembler à un poulet quand on est un nuage ! Comme si Tamaki allait se déguiser en poulet, lui ! …Etre ou ne pas être un poulet à sa prochaine journée déguisée au club … ? Non, idée stupide…Mais d’ailleurs ! Qui de l’œuf ou de la poule était apparue en premier ? Portant sa main à son menton et fermant les yeux il se mit à réfléchir très sérieusement à la question. Œuf, poule, jeu d’échecs ? L’esprit su prince divagua encore une fois, portant cette fois son attention sur les échecs. Un cavalier ! Un fou ! Mais pourquoi pas un poulet, hein ? Et il se déplacerait à deux cases de distance, mais pas à une, parce qu’un poulet, ça vole ! Et même que ça fait « cot cot » ! Attaque spéciale ! Ca vous met le roi en échecs et mat si et seulement si vous jouez une nuit de pleine lune, sur un champ de patates et que le poulet se trouve entre la reine et un pion (ouais le truc qui sert à rien là, bah en faite il sert à faire « cot cot » !).

    -Tamaki-sempai ?

    Il rouvrit les yeux brusquement, laissant toutes ses pensées, qu’elles soient tournées vers la vie d’un sucre ou celle d’un poulet sur un jeu d’échecs, de coté, c’était son nom qu’il venait d’entendre, et il connaissait cette voix, très bien même. Commençait-il à avoir des hallucinations ? Etait-ce ne nuage qui avait la forme d’Haruhi qui venait de l’appeler ? Ou alors, Haruhi était un ange ?! QUOI ? SA FILLE CHERIE ETAIT EN FAITE UN ANGE ?! Non non, calmons nous et découvrons ensemble ce que Tamaki vit lorsqu’il daigna quelques secondes après baisser la tête pour revenir sur la terre ferme. Elle était là, devant lui, à quelques mètres, son doux visage surpris, sa main devant sa bouche, ses grands yeux brins fixés sur le blond. Il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était mignonne, avec cette petite robe rose pâle, encore plus belle qu’elle n’était « beau » en hôte. Cette robe lui fit lui-même penser qu’il n’avait pas spécialement fait attention à sa tenue, et il ne s’aperçu qu’à ce moment là de la tenue qu’il avait abordé, paniquant une seconde, il aurait été capable de sortir en pyjama après tout. Au lieu de ça il portait une magnifique chemise blanche ainsi qu’un pantalon noir, peut-être ne s’était-il pas spécialement fait beau pour cette sortie, mais il était encore présentable, à son grand soulagement, il ne ferait pas tache à coté d’elle. Mais ce n’était pas le plus important, il s’en fichait, ce qui comptait pour lui dans l’instant présent c’était qu’elle soit là, en face de lui, qu’elle n’avait pas l’air de lui en vouloir pour cette histoire de sauver ou pour que quoi que ce soit d’autre.

    C’est d’ailleurs ce qui donna cette irrésistible envie de la prendre dans ses bras. Il avait eu peur qu’elle ne lui adresse jamais plus la parole et au lieu de ça il allait passer une journée avec elle, une journée entière en sa compagnie ! C’était presque un rêve ! Sans même se rendre compte de ce qui s’était passé, de ce qu’il avait fait, il se surprit à serrer la jeune fille dans ses bras. Quand avait-il approcher ? Quand avait-il fait ça ? Il était incapable de le dire lui même. Gêné par ce qu’il avait fais, mais aussi effrayé qu’elle ne se mette en colère et le tue, le découpe en petit morceau et les cache aux quatre coins d’Ouran, il la lâcha et fit un pas en arrière, bafouillant des excuses confuses avant de relever la tête pour poser son regard dans les yeux noisette de la demoiselle et sourit.

    -Je suis heureux que tu sois venue. J’ai eu du mal à trouver un endroit qui pourrait te convenir, nous y allons ?

    Enthousiasmé tel le grand enfant qu’il était, il n’attendit pas même la réponse de ce que l’on pourrait considérer comme une victime et lui attrapa le poignet avec la délicatesse d’un prince pour la trainer à l’intérieur du zoo, passant bien sur par un contrôleur qui prit les tickets des deux jeunes gens. Excité par le fait de visiter un zoo de prolétaires, il traina la jeune fille à toute vitesse devant une immense cage renfermant des lions, ce ne fut d’ailleurs qu’à cet instant qu’il contempla le visage de la demoiselle afin de voir si elle serait fâchée qu’il l’ait trainée de la sorte ou heureuse d’être ici.
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeMer 19 Mai - 6:32

Haruhi ne s’était pas hâtée pour se rendre au rendez-vous. De toute façon, elle ne se précipite jamais à moins qu’il y ait lieu d’une situation d’urgence capitale… Elle était à peine arrivée qu’elle vit le sosie parfait de Tamaki-sempai. Il était adossé au mur, regardant les nuages et semblait pris dans ses longues réflexions…. Mais ce n’était pas le problème, il est toujours ainsi, partant dans son raisonnement peu…logique ! A quoi pouvait-il penser cet idiot ? Haruhi se pinça le bras pour vérifier que tout cela n’était que cauchemar mais retint une légère douleur. Cela faisait mal... qu’est-ce que cela voulait dire ? Ceci serait entièrement réel ? Tamaki-sempai se trouvait réellement ici ? Pourquoi ? Elle ne voulut pas se poser d’avantage de questions. Décidément sa journée débutait bien ! Non mais quel malheur ! Comme si elle n’avait pas déjà suffisamment à le supporter au cercle ! Elle pourrait très bien faire semblant de ne pas l’avoir remarqué. Mais elle l’avait déjà interpellé par mégarde, attirant par la même occasion le regard de nombreux visiteurs. Quelle poisse ! Que pouvait-elle donc faire ? A part partir ? Peut-être appeler Ootori-sempai. Peut-être que ce serait la meilleure option. Mais encore faudrait-il qu’elle connaisse son numéro. L’unique numéro qu’elle ait est celui des jumeaux puisque ceux sont eux qui lui ont offert le téléphone en prenant comme prétexte qu’ils étaient tous dans la même classe. Evidemment elle ne contacterait en aucun cas ces deux là car ils voudront rester sans hésitations. Que faire ? Elle était totalement dépitée.

Mais à son plus grand regret/étonnement elle ne fut pas assez rapide. Tamaki la serra dans ses bras comme à son habitude. Que pouvait-elle y faire. Rien hormis de le laisser et soupirer en son for intérieur. Ses pensées furent telles que Tamaki a de la chance de ne pas être Télépathe. Quand va-t-il me lâcher et partir ? Son souhait fut exaucé, plus rapidement qu’elle ne l’aurait crue nonobstant, il se sépara d’elle en formulant des excuses confuses et lui sourit. Elle tourna son regard brun-noisette en fronçant légèrement les sourcils essayant de réfléchir comment cette coïncidence a-t-elle pu se produire. Plus elle essayait d’y répondre, moins elle n’y parvenait. Elle fixa ses yeux sur ceux de son Sempai. Son regard se faisait de plus en plus insistant et intense. Elle regarda d’un œil critique ses vêtements : une simple chemise avec un pantalon. Hum, son observation se fit sentir de plus en plus fortement. Mais le lycéen blond interrompit cette scrutation qui se prolongeait :
« -Je suis heureux que tu sois venue. J’ai eu du mal à trouver un endroit qui pourrait te convenir, nous y allons ? »

Hein ? Que venait-il de prononcer ? Elle ne comprit pas un seul mot de ce qu’il a pu lui avouer. En fait elle ne savait même pas si c’était une banale remarque sur le temps d’aujourd’hui ou une confession importante qui lui était adressée. Toutefois elle se dit que cela ne devait avoir aucune gravité sinon elle aurait prêté beaucoup plus d’attention que maintenant. Elle n’eût le temps nécessaire de se replonger dans son esprit de grande méditation. S’emparant de son poignet et l’entrainant à l’intérieur du zoo, Tamaki la menait tel un enfant emmenant sa mère aux manèges. Il donnait l’impression d’être vraiment enthousiaste contrairement à elle. Ou dirons-nous qu’Haruhi était de plus en plus perplexe, étant sûre et certaine qu’il avait un donné un lieu de rencontre avec quelqu’un. Avec qui ? Pas avec une cliente, jamais il n’oserait. Aurait-il peur d’y aller seul ? D’ailleurs en parlant de rendez-vous, elle-même en avait un. Comment allait-elle faire pour s’éclipser ? Regardant derrière, voir si une quelconque personne la cherchait. Personne n’avait l’air de la reconnaître. Tamaki la guidait toujours, sans interruption et se retrouvèrent ainsi devant une cage aux lions. Jusqu’alors restée silencieuse, elle ouvrit pour la première fois sa bouche :
« Dis Sempai, que fais-tu là ? Tu as un rendez toi aussi ? »
Elle souffla et sortit de sa poche une lettre. Elle la déplia pour une troisième ou quatrième fois et la relit. Qui a bien pu envoyer cette lettre ? Finalement c’était bien un plaisantin. Elle la chiffonna et la jeta dans une poubelle à deux pas d’elle. Elle se replaça aux côtés de son aîné et dit d’un ton naturel :
« Je me demande quel est l’idiot qui m’a fait venir ici. Je perds mon temps. De plus je ne vois pas en quoi regarder des animaux en cage est amusant, au contraire c’est plutôt malheureux. Tu ne trouves pas Sempai ?»

Eh oui ne pas oublier qu’elle n’avait pas eu l’oreille attentive quand icelui avait pourtant laissé deviner que ce serait avec lui et aucun autre garçon qu’elle avait rendez-vous. Haruhi est comme ça, comme Tamaki est un idiot. On ne peut pas lui en vouloir, si ?
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeJeu 20 Mai - 7:20

    A coté des deux hôtes, un mignon petit spectacle se déroulait dans la cage des lions. Une lionne câlinait tendrement ce que l’on pouvait supposer être son petit, et Tamaki n’en ratait pas un miette, attendrit par cette scène. Ce petit lionceau était très chanceux, de pouvoir ainsi être cajolé par sa mère, d’un regard et d’un sourire triste, il l’observait, l’enviait. Depuis combien de temps lui n’avait-il pas pu voir sa mère ? Il était incapable de s’en rappeler avec exactitude, tellement le temps qu’il avait passé sans elle avait paru long, jusqu’à ce qu’il se fasse à sa vie japonaise. Encore maintenant, elle lui manquait, mais il était habitué. Il voulait la voir, plus que tout, mais il ne pouvait pas…combien de temps cela allait encore durer ? La seule chose de positive qu’il pouvait se dire, c’était qu’à présent elle ne devait manquer de rien, et aurait tout les soins nécessaires pour aller mieux. Il la reverrait un jour, il fallait juste que le jeune homme soit patient. Patience est mère de sureté après tout. Il avait déjà vécu le plus dur, pas vrai ?

    *Maman…pardonne moi…*
    Dans son avion pour atteindre le japon, Tamaki n’avait pas cessé de pleurer, il s’en voulait de l’avoir laissée tomber, mais s’il avait refusé cette offre, il s’en aurait sans doute encore plus voulu ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour que sa mère puisse avoir des soins qu’elle n’aurait sans ça jamais pu se payer. C’était grâce à cela qu’elle pourrait guérir, alors pourquoi, pourquoi diable souffrait-il autant ? Pourquoi ces maudites larmes n’avaient pas cessés de tout le voyage ? De toute la journée ? De toute la semaine ?


    « Dis Sempai, que fais-tu là ? Tu as un rendez toi aussi ? »

    Il chassa grâce à cette voix toutes les pensées qu’il avait eu en ayant vu cette adorable petite scène dans la cage. Son regard ne changea pourtant pas, il était toujours aussi triste. Que venait-elle de dire ? Elle avait bien à l’instant demandé ce qu’il faisait là ? Ne l’avait-elle donc pas écouté ? Il était évident que non. Cette journée ne serait pas si belle finalement. Il l’observa sortir cette lettre qu’il avait lui-même écrire et la déplier pour la relire. Lorsqu’elle la froissa, il avait l’impression que c’était son petit cœur qu’elle froissait. Faisant quelques pas pour atteindre la poubelle, elle jeta le « déchet » et revint très vite aux cotés de celui qu’elle appelait son sempai pour lui dire d’un ton très naturel :

    « Je me demande quel est l’idiot qui m’a fait venir ici. Je perds mon temps. De plus je ne vois pas en quoi regarder des animaux en cage est amusant, au contraire c’est plutôt malheureux. Tu ne trouves pas Sempai ?»

    Oui, bien sur, il la reconnaissait bien là. Etre avec lui était une perte de temps…ce mots résonnèrent dans sa tête exterminant le petit morceau de cœur qui avait pu survivre à l’assassinat du petit morceau de papier qui, précisons, était innocent. Se faire broyé de la sorte alors qu’on n’avait rien demander à personne…pauvre chose, qui pourtant semblait bien moins pitoyable que le dit prince. Afin de cacher sa peine il posa de nouveau son regard sur le lionceau et sa mère, ce qui n’eu pas pour effet de lui remonter le moral, mais ainsi la jeune fille ne pouvait pas voir son visage mélancolique. Malheureux hein ? Vrai, mais faux à la fois.

    -Oui, peut-être bien…Mais je les envie quelque part, regarde les, eux au moins ne sont pas séparés, il y a peu de chances que, dans la nature, une mère puisse ainsi cajoler son fils, parce que la nature est dangereuse. Mais bon…tu disais perdre ton temps ? Veux tu que je te ramene chez toi en voiture ? Je ferais également mieux de rentrer, j’ai…des choses à faire.

    C’était faux. Il se sentait mal. Il voulait être seul. Il voulait que cette journée se termine. Non, plus que de vouloir être seul, il en avait besoin. Ces souvenirs avaient été jusque là enfuient, pourquoi avaient-ils refais surface maintenant ? Pourquoi alors que Haruhi était si proche de lui, Haruhi, cette fille capable de lire si facilement dans les sentiments des membres du club ? Il ne voulait pas qu’elle lui pose de questions. Il ne voulait pas qu’elle s’en aperçoive. Il ne voulait pas qu’elle sache comment il se sentait ! Il se retourna et avança immédiatement à un rythme un peu plus rapide que la normale pour ne pas laisser le temps à la jeune fille de voir son visage, lui murmurant un petit « Allons-y ». Peut-être allait-elle penser qu’il était fâché contre elle, au vu que sa façon d’agir, mais il préférait encore ça à cette question qui serait si cruelle en cet instant : « Ca va ? ».

    Arrivé à l’entrée du zoo, il rejoignit rapidement sa voiture et posa une main sur la poignée, afin d’avoir une raison de tourner le dos à la demoiselle, tout en posant une seconde fois une question à laquelle il ne lui avait pas laissé le temps de répondre plus tôt.

    -Je te ramène ?
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeVen 21 Mai - 5:39

Lorsqu’elle eût prononcé ses dernières paroles, elle était entrain de visionner le spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Une lionne et son lionceau. Elle avait lâché ces mots durs précédemment sans pour autant avoir eu l’intention de rendre malheureux quelqu’un.
Elle portait un regard attristé vers les animaux en cage. Ils n’étaient pas à leur habitat naturel. Comment pouvait-on les séparer de leur milieu ? Elle sentit une émotion l’envahir. De la pitié ? Non, ce n’était pas vraiment cela. Elle avait comme une impression de déjà vécue. Elle se revoyait lors de son arrivée au lycée. Seule, sans connaître personne et qui de plus est, avec un niveau de vie sociale diamétralement opposé à la sienne. Elle se rappelait combien elle n’arrivait pas à comprendre les riches qui peuvent s’offrir n’importe quoi quand ils le souhaitent (aujourd’hui c’est toujours pareil). Toutefois on ne lui avait pas imposé ce transfert en ce lieu inconnu ; bien au contraire elle avait rédigé d’elle-même sa lettre de motivation sans en avoir consulté son père. Contrairement à Eux, à ces animaux, forcés à se retrouver en cage. Arrachés à leur vie d’origine. Alors qu’elle s’argumentait pour elle-même la vision qu’elle avait sur le zoo en général, Tamaki-sempai finit par répondre :
« -Oui, peut-être bien…Mais je les envie quelque part, regarde les, eux au moins ne sont pas séparés, il y a peu de chances que, dans la nature, une mère puisse ainsi cajoler son fils, parce que la nature est dangereuse. Mais bon…tu disais perdre ton temps ? Veux tu que je te ramène chez toi en voiture ? Je ferais également mieux de rentrer, j’ai…des choses à faire. »

Haruhi se tourna légèrement sur la droite pour le regarder mais celui-ci avait déjà détourné ses yeux bleus vers les lions. Elle gardait son visage orienté vers lui. Que voulait-il sous-entendre par le fait que dans la nature la lionne ne serait pas aussi tendre avec son lionceau ? « Eux ne sont pas séparés» ? Elle reporta ses yeux bruns-noisette et interrogateurs vers les animaux. Pour elle, ils n’étaient qu’un unique moyen utilisé afin de récupérer de l’argent et n’étaient traités qu’en simple bêtes de foire. Elle toisait la lionne et son petit continuellement. La lionne était entrain de lui faire sa toilette dont celui-ci semblait être satisfait voire même content de cette attention portée. A cet instant les mots de son Sempai, résonnèrent. Mais oui ! Elle perçut ce qu’il avait tenté de faire comprendre à Haruhi, la fille naïve quand il est question d’elle ! Elle tapa son poing fermé dans sa main posée à plat, un geste qu’elle réalise lorsqu’elle résout quelque chose. Elle avait enfin comprit que le plus important n’était pas là où on se trouvait mais avec la personne que l’on souhaitait être. Comment n’y avait-elle pas pensé ? Tamaki avait raison. En rejoignant le lycée elle s’est finalement faite des amis : Hikaru et Kaoru, les jumeaux machiavéliques, Takashi-sempai et Honey-sempai, le glacial et son love item, Ootori-sempai, son créancier…et Tamaki-sempai, un idiot de première mais intéressant à la fois. Tous lui étaient attachés. Et c’était avec lui qu’elle sortait en ce moment précis. Comment, une nouvelle fois, a-t-elle pu oublier ce détail ? Elle n’osait plus rencontrer le visage de son Sempai. Elle jeta tout de même un petit coup d’œil en sa direction et remarqua qu’il avait perdu tout son enthousiasme, toute sa joie qui était, certes fatigante à supporter mais qui lui ressemblait, qu’il lui était « naturelle ». Elle soupira, prête à lui demander pardon…mais pourquoi au fait ? Qu’avait elle dit ou fait de mal pour qu’il soit en colère? Elle n’avait qu’exprimé son opinion ! Mais en le considérant une fois de plus, il ne lui semblait pas ressentir la colère mais de la déception. « Allons-y » voici ce qu’avait murmuré Tamaki-sempai à son égard. Son visage alors exprima la surprise de même qu’une déception cachée en elle. « Hein ? » ceci fût sa réaction avant qu’ils ne se mettent tous deux en route vers la sortie. Pourquoi se sentait-elle légèrement morose que cette sortie se soit terminée si tôt ? Perdue dans ses réflexions, elle arrêta brusquement sa marche en voyant Tamaki près d’une voiture. Il posa alors sa main sur la portière, de manière à se trouver dos à sa camarade et reposa la question suivante :
« -Je te ramène ? »

Comment ? La jeune fille ressentit tout à coup un léger brisement dans son cœur. Mais quel était donc le problème ? Elle ne voulait pas immédiatement rentrer. Que ferait-elle une fois à la maison ? Elle n’avait rien de prévu. Pourquoi donc avait-elle affirmé qu’elle perdait son temps dans un tel endroit ? Ses mots n’avaient reflété qu’une partie de ce qu’elle avait en tête. Elle voulait rester encore avec lui sans en avoir réellement conscience. Avait-il véritablement des affaires à traitées ? Le voyant toujours la main placée sur la portière, et à attendre sa réponse, la lycéenne agrippa sa chemise dans un réflexe inconditionné. Ceci devait être inattendu pour Suo, venant de la part d’Haruhi. Elle relâcha alors sa prise, et posa la question suivante d’une voix assurée tout en posant son regard sur le profil de Tamaki :
« Dis Sempai, as-tu vraiment quelque chose à faire aujourd’hui ? …Le zoo me paraitra sûrement beaucoup plus amusant avec toi maintenant ! »
Et sur ces paroles déclarées, elle sourit de son sourire timide. Plus qu’une seule chose doit arriver: que Tamaki accepte de passer cette journée ensoleillée en sa compagnie.
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeDim 23 Mai - 0:37

    Son cœur se serrait de plus en plus à peine eut-il demandé à sa fille s’il la raccompagnait. Il avait vraiment été un idiot du début à la fin, de l’inviter, d’oser croire que cela lui plairait, d’oser songer que passer une journée avec lui ne serait pas « une perte de temps pour elle », il avait même été un idiot en allant près de la cage au lion, ailleurs il n’aurait pas eu ce douloureux souvenir, ailleurs, les choses se seraient passés autrement. Pourquoi n’avait-il pas choisi la fête foraine hein ? Le monde ? Quelle importance ? Il se serait sentit mal et alors ? Si c’était un lieu qui lui convenait mieux, si elle, elle s’amusait la bas ? C’est le plus important pas vrai ? Plus il songeait à son extrême imbécilité, plus il se crispait, s’énervait contre lui-même. Baka. Baka, baka, baka ! Ce fut là qu’elle le sauva de la folie, exactement comme elle l’avait sauvé le jour où il était sur le point de partir en France, avec Eclair. Il la revoyait, sur cette calèche, ses yeux pleins de déterminations, à lui tendre la main pour ne pas qu’il s’en aille. Pourtant cette fois elle ne lui avait pas tendu la main, non, loin de là, elle l’avait sauvé d’une manière beaucoup plus douce, qui s’adaptait parfaitement à la situation. Comme toujours, elle savait quoi faire…Comment diable faisait-elle ? Elle savait être déterminée, douce, cacher ses souffrances…Doucement elle avait agrippé la chemise du dénommé Tamaki. Comment ne pas être surpris par une telle réaction, venant de cette fille qui le cassait à longueur de temps, qui ne voulait pas de lui comme père, qui semblait le haïr. Elle relâcha vite prise, pourtant la suite allait, être encore plus inattendue pour le dit prince. Incapable de voir qu’elle observait son profil, elle prit la parole, ne répondant pas cependant à la question.

    « Dis Sempai, as-tu vraiment quelque chose à faire aujourd’hui ? …Le zoo me paraitra sûrement beaucoup plus amusant avec toi maintenant ! »

    Il ne put pas non plus apercevoir le sourire doux et timide de sa fille dans son dos. Il n’était pas même sur d’avoir compris. Plus amusant ? En sa compagnie ? C’était impossible…Et pourtant c’était tout juste ce qu’elle venait de dire…des paroles qui résonnèrent dans la tête du King jusqu’à ce que cela entre enfin dans sa petite tête d’enfant. Elle voulait passer la journée avec lui ? Vraiment ? L’information une fois entrée devait bien sur être comprise et acceptée. Dans le cas présent, elle était comprise, et en phase d’être accepter. L’incompréhension de la raison de ses mots le gênait quelque peu. Mais quelle importance de ne pas comprendre ? Tant qu’elle voulait être avec lui, n’était-ce pas la seule chose qui comptait ? Sa fille voulais passer du temps avec lui, qu’il veuille être seul, ça passerais après. Elle venait avec ces quelques mots de lui remonter un peu le moral, bien que sa mère continue de hanter ses pensées. Passer une journée avec Haruhi lui remonterais sans doute le moral, et même si ce n’était pas le cas, il ne pouvait rien lui refusé. Il se sentir rougir un instant, affichant un air surpris, puis son visage s’apaisa légèrement, un petit sourire triste alla même jusqu’à s’afficher. Il ne pouvait pas chasser sa mère de ses pensées, mais il pouvait faire passer une bonne journée à Haruhi !

    -Un père peut toujours s’arranger pour passer une journée avec sa fille !

    Il retrouva sa vitalité d’un seul coup. Le prince est très lunatique pas vrai ? Disons surtout qu’il n’est pas capable de rester mal très longtemps, un rien peut le remettre de bonne humeur. Peut-être que cela n’était que cinéma, qu’il cachait ses véritables sentiments, mais ce ne serait que gâcher la journée de la demoiselle à déprimer pour quelque chose dont il s’était déjà théoriquement remis. Il se retourna donc pour faire face à la jeune fille avec un de ces sourires radieux dont il avait le secret, et lui pris la main pour l’entrainée de nouveau dans le parc, de façon plus douce et plus calme cette fois cependant. Il n’avait pas réalisé qu’ainsi, ils auraient presque l’air d’un couple, alors qu’habituellement il en aurait été heureux, avant de se justifier en disant que c’était normal pour un père de tenir la main de sa fille afin de ne pas la perdre dans la foule. Quand il s’en rendit enfin compte, ils étaient déjà de nouveau passé devant les lions et s’étaient arrêté un peu plus loin, devant les pingouins. Rougissant un peu, il lâcha sa main et s’excusa, mettant sa seconde main devant sa bouche en rougissant un peu et déclara, pour ne pas qu’elle s’aperçoive à quel point il était confus, qu’il allait acheter des glace avant de lui tourner le dos et de s’éloigner lentement. Allait-elle se fâcher quand il reviendrait ? Pourquoi diable ne faisait-il que des gaffes aujourd’hui, alors que tout ce qu’il aurait voulu s’étaient qu’ils passent tout deux une excellente journée ? Soupirant, il s’arrêta derrière une demoiselle déjà en train de commander au marchand de glace. Quel parfum aimait Haruhi déjà ? Il ne le savait plus…non, il ne l’avait jamais su. Mais quel genre de père ne connait pas les gouts de sa fille ?! Glaces en mains, la jeune femme devant lui s’éloigna et il s’avança. Quel parfum prendre pour elle ? Il n’en avait aucunes idées…et se décida finalement pour le même parfum que lui, la vanille. Il rejoignit donc la demoiselle devant ces prolétaires en smoking.

    -Tu aimes la vanille Haruhi ? Si ça ne te conviens pas je peux toujours aller t’en rechercher une autre…

    Son regard montrait une petite pointe d’inquiétude alors qu’il tendait la crème glacée à sa fille. Elle ne serait sans doute pas d’accord de toute façon pour qu’il lui en prenne une autre, elle n’aimait pas ces manières de riches…
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeDim 23 Mai - 10:40

Elle avait dévoilé ces mots en souriant timidement. Elle espérait simplement que Tamaki la pardonne et reste en sa compagnie pendant cette journée radieuse. Haruhi a pour habitude d’être longue à la détente et ainsi créer des quiproquos, ou vexer les gens involontairement. C’est ce qui s’est produit aujourd’hui et Haruhi tenta ainsi de rattraper son erreur du mieux qu’elle pût. Elle appuyait son regard sur le profil du lycéen, attendant une réponse. Certes il est plutôt lourd à supporter toutefois elle ne souhaitait pas le voir avec un air mélancolique par un temps comme celui-ci. Elle souhaitait être en sa compagnie, voir les animaux avec lui. Bref, en résumé s’amuser avec son Sempai. Toujours en le fixant, elle aperçut le visage de celui-ci changer d’expression. Morose au départ, il devint étonné et tira ensuite un léger sourire. Harhui ne quitta pas des yeux Tamaki Suo, à l’affut d’une moindre réaction qui pourrait lui prouver son intention de rentrer chez lui ou non. Elle tremblait intérieurement jusqu’à ce qu’il réponde ceci :
-Un père peut toujours s’arranger pour passer une journée avec sa fille !

A ces mots, Tamaki retrouva son tempérament habituel. Il était redevenu vif, perdant, ce que l’on pourrait dire, en quelque sorte sa dépression. Ohé ! Ohé ! Il n’était pas son père ! Elle nota par ailleurs qu’il s’était vite remotivé ! Haruhi immobile, l’observait et qui usait de son sourire habituel et s’interrogea alors si la possibilité d’une mise en scène fut possible. Mais peu importe, Tamaki-sempai avait enfin retrouvé son sourire et Haruhi, contaminée par sa bonne humeur étalée, fit de même. Elle se réjouissait de la jovialité de son Baka-sempai. Elle s’apprêtait à lui demander de retourner au zoo avec son accord mais celui-ci la devança en la prenant par la main. Haruhi ressentit une légère différence de sensation dans son geste à celui de l’accueil. Elle eut l’impression qu’il se faisait plus calme, moins brusque, qu’il ne la trainait plus comme une enfant. Elle se troubla pendant un quart de seconde mais se reprit, remarquant qu’elle se trouvait à l’arrière du garçon qui la menait. Elle le rattrapa et put ainsi atteindre le niveau de son épaule. Elle lui montra de nouveau son sourire joyeux et chaleureux. Elle réfléchissait sur quels animaux allait-il l’emmener voir. Ils atteignirent tout d’abord furtivement par l’enclos des lions d’où elle jeta un rapide coup d’œil, voyant toujours la lionne et son petit ensemble. Tamaki s’arrêta et Haruhi lança son regard inquisiteur à gauche d’où se positionnait Tamaki et aperçut un enclos réservé aux pingouins. Il lui lâcha la main, et s’excusa. Pourquoi s’excuse t-il ? s’interrogea-t-elle. Elle ne comprenait pas. A vrai dire, elle s’était laissée juste guider sans prendre la peine de réfléchir à quelque chose de sérieux. Elle n’eut l’opportunité de connaître la raison de sa confusion légèrement révélée car elle entendit Tamaki, la prévenant qu’il allait chez le marchand de glace. Elle suivit de ses yeux le dos de son Sempai qui s’éloignait pas à pas. Elle soupira et plaça sa main en visière pour protéger ses yeux des chauds rayons de soleil. En effet une glace serait la bienvenue. Elle se tourna face aux animaux « habillés en tenue de soirée » les enviant d’habiter dans le frais en cette période. Changeant de sujet, elle songea à son père, obligé de travailler pendant qu’elle s’amusait. Elle soupira une seconde fois. Quand Tamaki arriverait-il ? Cela faisait dix minutes qu’il était parti, enfin c’est ce qu’il lui semblait. Ou peut-être bien que cela ne faisaient que trois minutes d’absence. Elle resta figer devant les pingouins qui se dandinaient. A cette vue, elle laissa échapper un petit rire, le spectacle qui se présentait devant elle était assez comique. Et puis elle perçut une certaine ressemblance avec certaines personnes. Les paroles de son Sempai la firent sursauter, surprise car ne l’ayant pas entendu s’approcher.
-Tu aimes la vanille Haruhi ? Si ça ne te conviens pas je peux toujours aller t’en rechercher une autre…
Ses grands yeux, passant du visage du lycéen à la glace présentée, pétillèrent lorsqu’elle vit la glace, parfum vanille. Elle la prit, la lécha car elle ne résista pas à la tentation de recevoir un peu de fraicheur.
Elle la dégusta et se rendit brusquement compte qu’elle n’avait pas répondu à la question posée :
« Non, c’est bon. Merci. Elle est vraiment délicieuse, tu sais ? tu devrais te dépêcher de la manger avant qu’elle ne fonde ! »Ajouta-t-elle en lui lançant un sourire radieux.
En réalité elle préférait, le parfum fraise mais fut toutefois subjuguée par cet arôme de vanille. Elle continua de la savourer. Du frais, que c’était bon ! (Vive les glaces !!) Quelques minutes défilèrent dans un silence. Enfin le mot silence est d’un bien grand mot. En effet, les cris d’exclamation des enfants découvrant des animaux, qui se mélangeaient aux discussions des autres visiteurs permettaient de faire régner une ambiance joyeuse au zoo. Haruhi reprit en première la parole:
« Dis Sempai, tu as vu comment marchent ces pingouins ? et comment ils sont "habillés"? Ils sont vraiment amusants !
Et elle ajouta en plongeant son regard dans le sien :
-Sais-tu à qui ils me font penser ?... à toi Sempai et… ainsi qu’à tous les autres !
Sur ces mots, elle détourna son visage cherchant à étouffer un petit rire mais son sourire était toujours présent et visible. Elle se divertissait vraiment et remerciait son Sempai en son intérieur. Plus elle contempler ces animaux élégants, plus elle estima qu’il y avait une réelle similitude entre eux et les membres du cercle d’hôtes. Elle ne résista donc pas et pouffa de rire, amusée à cette idée. Elle essaya de formuler une phrase parmi son éclat de rire :
-Désolée, mais…c’est hilarant de discerner combien il y de ressemblances entre eux et vous »
D’un effort, elle s ‘efforçait à reprendre son souffle.
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeVen 4 Juin - 3:25

    La jeune demoiselle membre du cercle d’hôte sursauta lorsque Tamaki lui avait demandé si elle aimait la vanille. A défaut de ne pas l’avoir vu arrivé, ayant les yeux fixés sur ces animaux si spéciaux qu’étaient le pingouins, elle aurait pu l’entendre arrivé, mais cela, au vu de sa réaction, n’avait pas l’air d’avoir été le cas. Il sourit intérieurement, la trouvant de plus en plus mignonne au fil du temps. Peut-être que le fait qu’elle soit, contrairement à son habitude, très féminine aujourd’hui l’encourageait beaucoup dans cette pensée. Pour une fois que sa fille, cette jeune demoiselle aux yeux pétillant était si joliment vêtue devant lui…une minute ! Aux yeux pétillant ?! Cela ne lui ressemblait pas. Il remarqua que son regard avait commencé à avoir cette lueur dès l’instant où son regard était passé de son visage à la glace à la vanille. Elle saisit la glace couleur canard et la lécha, sans doute pour avoir enfin un peu de fraicheur pour mieux supporter cette chaude journée. Une petite bataille de neige aurait été la bienvenue au milieu de journée chaudes comme celle-ci, si bien sur la neige ne fondait pas avec le soleil et la chaleur. Imaginez-vous en plein été vous recevoir une boule de neige en plein visage, ou encore dans le dos ? Un petit instant de fraicheur comme celui que vous rechercher auprès des ventilateurs ou climatiseurs…ou encore que vous enviiez auprès de ces petits pingouins en face des deux jeunes qui se dandinaient tranquillement sur une plaque de glace. Et pendant que l’esprit du prince divagua, la jeune demoiselle dégustait tranquillement sa glace et répondit soudainement à la question que le prince avait posée, attendant patiemment une réponse.

    « Non, c’est bon. Merci. Elle est vraiment délicieuse, tu sais ? Tu devrais te dépêcher de la manger avant qu’elle ne fonde ! »

    Elle avait ajouté cette remarque sur la glace avec un radieux sourire et c’est à cet instant que Tamaki remarqua que sa glace fondait lentement. Il se hâta donc à lécher ce qui était déjà fondu et qui coulait tranquillement le long du cornet et sur ses doigts. C’était vrai : cette glace était vraiment délicieuse, c’était fou ce que ça pouvait être bon, les glaces de prolétaires ! Il en reprendrait sans doute, à l’avenir, et pourquoi pas en compagnie de tout le cercle d’hôte ! Honey-sempai serait ravi d’en manger ! Avec avoir décrété que le café instantané serait la boisson du cercle d’hôte, la glace de prolétaire pourrait en être la confiserie ! Quelle idée fabuleuse ! Il en informerait Kyouya dès qu’il aurait quitté Haruhi, il ne fallait après tout pas laisser penser à la jeune fille qu’il s’ennuyait en sa compagnie en passant un coup de fil. D’autant que si c’était pour parler de glace de prolétaire, elle s’énerverait, ou alors serait exaspérée, au choix. De plus, Kyouya lui raccrocherais sans doute au nez. Tout autour d’eux n’étaient que rire et cris d’enfants, et conversation, quelque chose que le maître des ténèbres n’apprécierait sans doute pas et ferais payer prix fort au prince, rien que l’idée d’énerver Oka-sama de la sorte fit d’ailleurs frissonner le blond. Encore plus efficace que la glace ! Il en avait des sueurs froides. Ce fut la voix d’Haruhi qui le sauva de nouveau, pour la seconde fois de la journée, avec une remarque digne d’une prolétaire de son genre.

    « Dis Sempai, tu as vu comment marchent ces pingouins ? Et comment ils sont "habillés"? Ils sont vraiment amusants ! »

    Le pire fut d’ailleurs la remarque suivante, alors que le prince avait rapidement porté son regard sur les pingouins, il l’avait vite remonté pour regarder la jeune fille, qui le regarda dans les yeux la seconde d’après pour continuer à parler à son sempai.

    « Sais-tu à qui ils me font penser ?... à toi Sempai et… ainsi qu’à tous les autres ! »

    Elle détourna son visage, et au vu du large sourire sur son visage elle cherchait sans doute à étouffer un rire. Intrigué, le blond s’appuya son la rambarde et contempla un moment les pingouins en contrebas, en profitant pour finir sa glace vanille couleur canard. Et plus la demoiselle à coté de lui les regardaient, plus on voyait qu’elle en avait envie, et elle finit par pouffer de rire, essayant d’articuler au milieu des éclats de rire, elle ajouta :

    « Désolée, mais…c’est hilarant de discerner combien il y de ressemblances entre eux et vous »

    Après quoi, elle regagna son calme. Ces prolétaires leurs ressemblaient ? Mais ce n’était que…des prolétaires en smoking ! De pauvre prolétaire des grand froids essayant tant bien que mal de faire carrière dans le mannequinat, de simple prolétaires qui tenaient de se sortir de cette minable position…en quoi étaient-ils semblables ?! Si jamais Kyouya avait vent de tout ça…il multiplierait la dette de la prolétaire pour insulte…Le Sire regarda donc dans tous les sens, paniqué, mais bien évidemment il n’était pas là. Que ferait-il dans un endroit pareil ? C’était stupide ! Discrètement, il approcha sa bouche de l’oreille de la demoiselle le lui susurra de la façon la plus naturelle qui soit, chose qui lui était tellement propre.

    -Ne dit pas de choses comme ça Haruhi ! Qui sait ce que le maitre du mal pourrait te faire s’il t’entendait…vous les prolétaires ne le savez peut-être pas mais…les pingouins en réalité, ce sont des prolétaires qui tentent de se faire passer pour des gens de notre rang ! Regarde-les, avec leur smoking, ils tentent désespérément de se faire passer pour des mannequins, mais ils ne le sont pas plus que des jeunes filles de 4 ans et demi qui s’amusent à défiler avec leurs amies ! La vérité, Haruhi, c’est que ce sont des imposteurs !

    Après ces mots auxquels il croyait dur comme fer, il recula son visage et observa sa fille. Tout ce qu’il voulait c’était être gentil avec elle en lui disant que ce n’était pas chose à dire, pourtant, il avait à présent peur de la réaction de sa fille chérie. La connaissant, elle pourrait tout aussi se mettre à rire et se foutre de lui, ou s’énerver, ou même encore le regarder avec de grands yeux ronds et ne rien répondre, songeant combien il pouvait être débile quand il s’y mettait, a moins qu’elle ne panique songeant que Kyouya aurait pu l’entendre et augmente sa dette ?
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeMar 8 Juin - 9:07

Elle avait ri, face à sa comparaison qui lui semblait tellement vraie. Haruhi était de bonne humeur, la journée se déroulait très bien. Enfin, tel était son ressentiment. Elle reprit son calme doucement tout en fixant continuellement ces hôtes, certes différents de ceux qu’elle connaissait, toutefois pour elle, ces pingouins gardaient l’apparence d’hôte. En riant elle en avait fait tomber un peu de sa glace par terre. Dans son intérieur elle se dit Mince et se dépêcha alors de lécher ce qui fondait. Eh oui, prise par ce fou rire elle en avait oublié sa glace offerte par son Sempai. Elle en était arrivée au cornet, voyant qu’elle a pu éviter le moindre gaspillage. En effet, si toute sa glace se retrouvait sur le sol, elle se sentirait coupable. Mais ne pensons pas au malheur qui ne se produit pas. Pendant ce temps, Tamaki s’était appuyé sur la rambarde. Haruhi se demanda si lui aussi avait perçu ces ressemblances frappantes. Peut-être que oui peut-être que non. Elle croqua de nouveau son cornet et détourna son regard de la scène des pingouins sur le garçon dont elle sentait surgir une agitation. Pour sûr elle le vit tourner sa tête dans tous les sens. Recherchait-il quelqu’un ? Haruhi posa un regard interrogateur mais celui-ci ne semblait pas l’avoir remarqué. Elle tenta de percevoir ce qui pouvait bien tracasser ainsi son aîné mais ne remarqua rien d’anormal. Elle haussa légèrement ses épaules et reporta son attention sur les animaux costumés. Bizarre comme d’habitude. Elle esquissa un nouveau sourire en mâchant tranquillement la fin de son encas et à cet instant elle sentit le lycéen s’être rapproché d’elle, et qui par la même occasion en profita pour lui souffler:
-Ne dit pas de choses comme ça Haruhi ! Qui sait ce que le maitre du mal pourrait te faire s’il t’entendait…vous les prolétaires ne le savez peut-être pas mais…les pingouins en réalité, ce sont des prolétaires qui tentent de se faire passer pour des gens de notre rang ! Regarde-les, avec leur smoking, ils tentent désespérément de se faire passer pour des mannequins, mais ils ne le sont pas plus que des jeunes filles de 4 ans et demi qui s’amusent à défiler avec leurs amies ! La vérité, Haruhi, c’est que ce sont des imposteurs !

A ces mots, Haruhi sentit comme une massue lui tomber sur sa tête et détourna son visage du champ de vision de Tamaki afin de masquer son rire jaune intérieur. Pourquoi lui avait il rappelé l’existence de Kyouya-sempai et de sa dette? Elle en sentait presque sa présence.
Après cette pensée sinistre, les mots « prolétaires » et « imposteurs » se montraient omniprésents dans son esprit. Son abattement se fit plus lourd. Ohé ! sous-entendait-il qu’elle était aussi un imposteur ? D’après ses souvenirs on la surnomme souvent prolétaire et pourtant elle fait partie d’un lycée pour riches et plus précisément dans un cercle d’hôte ayant pour but de satisfaire les jeunes filles. Si l’on se tenait à l’analyse de Tamaki, Haruhi serait alors comme ces pingouins : elle ferait preuve d’imposture. Elle se redressa, redevint sérieuse comme si sa mauvaise pensée précédente n’eût jamais lieu et fit alors la remarque suivante sans dévoiler un seul trouble causé par les paroles de son Sempai:
« Alors je suis comme eux »

Cette petite phrase dite, elle fixa droit les yeux du chef du cercle d'hôte et déclara à celui-ci naturellement :
«Le cercle d’hôte aussi peut-être considéré comme une imposture dans un sens, puisque l’objectif est de se comporter de manière à satisfaire les jeunes filles… les pingouins pour les visiteurs. »

Voici ce qu’elle pensait, comme à son habitude, objectivement. Pendant ce temps, les hôtes du froid défilaient les uns derrière les autres menés par un dresseur. Ils s'apprêtaient à exercer un numéro dont ils seront récompensés par des poissons. Est-ce fait exprès? Étrangement cette scène lui semblait déjà un vécu; lorsque les membres lui proposent des Otoro pour qu'elle capitule à faire ce qu'on lui demande. Tamaki aurait-il raison? Serait-ce elle qui leur ressemble? Sur cette notation, elle poussa un soupir.

[HRP: petit Rp désolée. ]
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeLun 14 Juin - 9:54

    Ce n’était qu’une petite remarque dite dans méchanceté aucune, et pourtant à peine avait-il prononcé ces paroles qu’il le regrettait, effrayé par la réaction que sa fille pourrait avoir. Sans songer à ses crises de colère ou autre, lorsqu’il détourner son visage si bien que lui ne pouvais plus le voir, une question commença à hanter son esprit. L’aurait-il vexée ? Quel père indigne ferait subir ça à sa fille chérie ?! De plus, cette pensée qui lui permettait de se rassurer ce disant qu’il n’était paranoïaque s’amplifia lorsque la demoiselle prit enfin la parole.

    « Alors je suis comme eux »

    Mais non, Haruhi ! Tu es une fille extraordinaire, et ton papa est très fier de toi ! Mais comment diable avait-il pu laisser sous entendre qu’Haruhi était un imposteur ?! Père indigne qui ne méritait pas même la vie d’un poulet ! La mort, voila tout ce qu’il méritait ! Un tel père ne méritait pas de vivre et encore moins avec une petite fille adorable comme celle-ci ! Petite fille adorable qui fixa droit dans les yeux de son beau regard noisette son père avant de déclarer du ton le plus naturel au monde :

    «Le cercle d’hôte aussi peut-être considéré comme une imposture dans un sens, puisque l’objectif est de se comporter de manière à satisfaire les jeunes filles… les pingouins pour les visiteurs. »

    Plus la jeune demoiselle parlait, plus il avait l’impression qu’on lui enfonçait de plus en plus un couteau dans le cœur. C’était faux. C’était plus que faux ! Ce n’était pas ce qu’il pensait ! Mais comment le faire comprendre à la jeune fille alors que le spectacle qui s’offrait à eux lui faisait vraiment penser à elle ? Voir les pingouins se préparer à exercer diverses figures contre un poisson…voir quelqu’un qui est là pour divertir faire quelque chose contre une récompense…C’était presque pareil à Haruhi, lorsqu’on essayait de la corrompre avec un peu d’Otoro…vraiment quelle belle ironie…Avait-elle vu les même ressemblances ? A son soupire, on aurait pu penser que oui. Tamaki stressait, que faire, mais que faire pour lui remonter le moral ? Il avait bien une idée, oui, mais cela risquait tout autant d’envenimer encore plus les choses…comme à l’habitude du prince du cercle d’hôte d’ailleurs…Mais ne dit-on pas « Qui ne tente rien n’a rien » ?

    -A mes yeux Haruhi tu es loin d’être comme eux. Ils ne sont qu’imposteurs, toi, aux yeux de tous, tu es un membre à part entière du cercle, il ne serait pas le même sans toi après tout. Je me demande même si, maintenant que tu es entrée, il survirerait si tu devais partir…

    Rougissant un peu, il se refusait à regarder la demoiselle et gardait son regard sur les pingouins qui effectuaient différents numéros chacun de leurs cotés. Oui, c’était différent, au cercle d’hôte, ils étaient tous unis, et à présent il était hors de question de se séparer d’un des membres, chacun était unique, non pas par leur différent style, mais aussi parce qu’ils étaient tous amis, et que sans l’un d’entre eux, plus rien ne serait jamais pareil. Même si Haruhi était une fille, même si elle trompait toute ces filles, même si tout ce qu’elle montrait n’était que comédie aux yeux des clientes, ce n’était pas le cas pour le cercle d’hôte, pour eux elle était unique et si précieuse… et c’était ce que Tamaki aurait aimé qu’elle comprenne de ses mots, sans pour autant oser le lui dire aussi franchement. Si si peu l’avait fait rougir après tout, comment aurai-il finit s’il s’était exprimé comme il le pensait ? Levant les yeux au ciel, il vit que ce dernier commençait à se couvrir. L’épisode de la plage repassa en accéléré dans sa tête, sa conversation avec elle dans la chambre de Kyouya, puis son saut dans l’armoire lorsque le vrombissement du tonnerre c’était fait entendre, la façon ensuite dont elle l’avait serré tellement la peur la hantait…Ils étaient en intérieur ce jour là, et si cela recommençait alors qu’ils étaient dehors, dans quel état serait-elle ?

    -Tu sais, Haruhi, si tu en as envie, on pourrais aller dans un grand restaurant de sushis tous les deux…Ou avec tout le club d’hôte, c’est comme tu veux. Mais pour maintenant, que dirais-tu si je te proposais de te raccompagner chez toi ?

    Il posa un regard inquiet à celle qu’il considérait comme sa fille. Si elle devait rester ici et terminer dans un état à peine imaginable par sa faute, il ne se le pardonnerait pas, jamais.

    [Hrp]Pas grave t'en fait pas =P J'ai du mal aussi ><[/Hrp]
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MessageSujet: Re: Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama]   Les pingouins sont des prolétaires en smoking ! [Haru & Tama] Icon_minitimeSam 26 Juin - 22:11

Fujioka avait prononcé ces phrases en suivant une certaine logique et sans se douter que celle-ci pouvait blesser son sempai. Mais cela n’était pas réellement sa faute puisque c’était en regardant les pingouins qu’elle pensait que les mots déclarés par Tamaki étaient adressées à son égard. Elle se sentait légèrement frustrée et vexée par cette comparaison mais si celle-ci était vraie alors elle devait s’y faire. Pendant qu’elle regardait le spectacle qui se déroulait devant eux, elle entendit son aîné prendre la parole :
-A mes yeux Haruhi tu es loin d’être comme eux. Ils ne sont qu’imposteurs, toi, aux yeux de tous, tu es un membre à part entière du cercle, il ne serait pas le même sans toi après tout. Je me demande même si, maintenant que tu es entrée, il survirerait si tu devais partir

Que venait-il de dire ? Haruhi tourna sa tête en sa direction et comme à son habitude le fixa. Son visage déchiffra un sourire qu’elle essaya de retenir tant bien que mal. Essayait-il de la réconforter ? Tamaki était, et restera toujours comme ça, une personne qui tente de faire le meilleur pour les autres, même si ses façons sont étranges il n’en reste pas moins de quelqu’un d’attachant. Tout d’abord surprise par ces mots, elle devint légèrement gênée, et pour finir laissa un échapper un tout petit rire et dit :
« Qu’est-ce que tu dis Sempai ? C’est un peu étrange…mais merci »

Elle sourit, c’était vrai il cherchait à lui enlever son idée de ressemblances avec les pingouins. Malgré ce sourire et ces mots sincères, elle se sentit mal à l’aise. Etait-ce la phrase de son sempai qui la troublait ? Non, pas plus que cela. Certes elle lui faisait plaisir mais ce n’était en aucun cas cette raison qui a provoqué ce ressentiment. Elle leva alors les yeux vers le ciel tout en se retournant et constata que ce magnifique ciel qu’était bleu auparavant avait laissé place au gris tiraillé accompagné de quelques nuages. Haruhi sentit alors son cœur s’affoler. Elle espérait être rentrée avant que l’orage ne gronde. Haruhi malgré son caractère fort et de ne pas être une chochotte, avait une terrible peur de l’orage. La jeune fille tourna sa tête vers celui qui l’avait accompagné pendant cette journée, priant que Tamaki comprenne. Elle se souvint alors de la nuit où Tamaki l’avait réconforté mais avait finalement passé pour un pervers. Elle se souvint aussi de sa sortie avec Hikaru quand elle avait cherché à le rattraper et s’était finalement cachée pour échapper à l’orage. Lui aussi l’avait retrouvé et réconforté. Depuis son enfance seules ces deux personnes l’ont aidé à se calmer. En effet lorsqu’elle était plus petite, elle essayait de surmonter cette peur seule. Elle leur en était reconnaissante toutefois Haruhi ne souhaitait pas de nouveau embêter son camarade avec ses problèmes. Elle décida donc à donner des indices de son désir de partir lorsque celui-ci prit la parole à sa place :
-Tu sais, Haruhi, si tu en as envie, on pourrais aller dans un grand restaurant de sushis tous les deux…Ou avec tout le club d’hôte, c’est comme tu veux.
Elle hocha la tête sans trop savoir pourquoi, effrayée par l’orage qu’elle sentait approcher mais prit sur elle pour écouter son Sempai parler même si elle était pressée de partir. Suo ajouta alors:
-Mais pour maintenant, que dirais-tu si je te proposais de te raccompagner chez toi ?

A cette phrase, Haruhi releva son regard noisette au bleu de Tamaki. Elle se sentit rassurée, apparemment il s’était souvenu de sa réaction et voulait lui éviter de nouveau cette frayeur qu’elle ressentait à chaque coup de tonnerre. Elle allait répondre affirmativement mais le vrombissement du tonnerre se fit entendre. Haruhi, par reflexe sursauta légèrement et s’accrocha au bras de son Sempai en fermant les yeux. Elle le relâcha lentement, constatant que le tonnerre s’était arrêté mais on ne sait pas pour combien de temps et hocha la tête en guise de réponse en disant un seul mot :
« Merci »

A ce mot de remerciement, ils se dirigèrent de nouveau vers la voiture Haruhi était satisfaite de cette journée passée aux côtés du fondateur du club. Pendant qu’ils marchaient jusqu’à la voiture qui n’était pas petite, le tonnerre gronda une seconde fois et Haruhi ne pût s’empêcher de s’agripper une fois de plus au bras droit en enfouissant son visage. Arrivés à la voiture, elle le relâcha tremblant un peu et le remercia une fois de plus. Ils montèrent tous deux à l’intérieur. Le véhicule démarra et partit de son emplacement.

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